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mercredi 26 septembre 2012

Roumanie - première rencontre - stage leonardo Enfa



Jeune enseignante française, je débarque avec quatre autres collègues à l'aéroport de Bucarest en
début de soirée. Plusieurs heures de route jusqu'à la ville de Dragasani où nous devons nous rendre.
Premiers contacts avec les paysages encore inconnus du pays, découverte sous protection de la lune
de la vie roumaine nocturne.
Dragasani atteint, notre mission est de dénicher l'hôtel réservé pour nous. Pas de nom d'endroit, pas
de numéro du lieu, nos partenaires se soucient de notre trajet, nous les avons régulièrement au
téléphone, ils nous répètent que nous sommes attendus.
Tournée des hôtels de Dragasani, il est 2h du matin, heure locale : à chaque hôtel une personne. Une
personne réveillée, aimable, souriante, accueillante. Mais aucune réservation pour des français, nos
hôtes nous ont réservé des chambres dans une « pension », principe local entre le dispositif « hôtel »
et le dispositif « chez l'habitant », un dispositif courant en Roumanie, plutôt atypique en France !
La fatigue a gain de cause, entre les heures de bus, d'avion et de voiture, nous optons pour revenir
sourire à un des hôteliers aimables de Dragasani, intrigués par les meutes de chiens croisés en route.
Le lendemain, nous trouvons la Casa Roxy, la fameuse pension, où nous nous sentirons comme à la
maison !
Les jours suivants, tous les jours suivants, nous trouverons, aussi bien à Dragasani, qu'en
Transsylvanie, le même accueil chaleureux des Roumains, dans les pensions, les lycées, les
musées : la voix chantante de la langue latine, les yeux pétillants et les mains grandes ouvertes, la
chaleur de l'âme humaine ouverte à la rencontre, les sourires à tout bout de champ ; et nous
entendrons les doux aboiements des chiens errants chaque soir, une autre caractéristique forte du
pays (qui a d'ailleurs fait parler de la France en terre de l'est, puisque Brigitte Bardot et son
association se sont mêlés de l'affaire !).
Sur le plan scolaire et pédagogique, je retiendrais de la Roumanie l'option d'« entreprenariat » :
spécialité mise en place dans le secondaire, un petit groupe d'élèves doit imaginer un projet viable et
concret visant la valorisation d'une spécificité de l'environnement local et présenter le projet dans
son ensemble, de l'étude-diagnostic aux financements, en pensant à une durablité, lors d'une
soutenance de fin d'année. En tant que partenaires de coopération internationale, nous avons eu la
chance d'assister à plusieurs soutenances (en langue anglaise, car les lycéens roumains sont déjà
dans un bilinguisme quasi total !) de ces projets. Ce fut une belle leçon en matière de démarche
professionnelle lycéenne. Par exemple, un des Parc Régional Roumain a vu le jour suite à un de ces
projets d'élèves.
Bref, le Leonardo Da Vinci en Roumanie, c'est espace-temps sans précédent dans un début de
carrière d'enseignant : une façon de penser à des collaborations, des innovations dans mon métier et
ma discipline au quotidien, un bout de patrimoine en donner à partage à mes élèves pour leur parler
de leurs pairs, une découverte qui en appelle d'autres, un tremplin certain pour aller dans l'avenir
vers de nouveaux ailleurs.

Caroline Bascoul

mercredi 30 mai 2012

Javols L'école forestière en long périple de travail en Roumanie

Chargé des étudiants des classes de BTSA Gestion forestière et de professionnels, le car de l'école forestière de Javols a quitté la France, pour un périple de douze jours à travers l'Europe de l'Est, afin de découvrir des cultures, mais aussi des pratiques professionnelles différentes. En quittant la Lozère le 23 avril dernier, la première escale fut Ljubjana, puis ensuite Budapest. C'est dans la capitale de la Hongrie que les participants ont découvert les principaux monuments. Durant une journée, des forestiers ont présenté la sylviculture du robinier faux acacia, ainsi que les problématiques de la gestion de la forêt périurbaine de cette grande agglomération. Lors de l'arrivée en Roumanie, Gavrila Neamt, enseignant à l'école de sylviculture de Nasaud, a accueilli les Français. Au programme, des journées consacrées à des rencontres avec des professionnels, qui travaillent dans des organismes divers et qui gèrent des forêts, aussi bien publiques que privées. Sur les stations, les étudiants se sont rendu compte de pratiques différentes à travers les thèmes exposés sur le reboisement, la gestion de l'épicéa, du chêne avec la problématique invasive du charme, l'accueil du public dans un parc national. Les visites touristiques ont permis de découvrir les paysages magnifiques de Transylvanie et de la chaîne des Carpates. La Roumanie, ce sont aussi des rencontres, des coutumes locales et une gastronomie qui resteront durant longtemps présentes dans les mémoires des Lozériens. Sur le trajet du retour, un autre temps fort attendait tout le monde, puisque les participants au voyage ont passé deux nuits à Venise. Ainsi, durant toute une journée élèves et accompagnateurs se sont promenés pour découvrir cette ville d'eau chargée d'une histoire et d'un patrimoine culturel fabuleux. Prochainement, Gavrila viendra à son tour avec des élèves en Lozère, pour leur faire découvrir la culture et les pratiques forestières locales. Il sera également présent lors de Fête de la forêt, de l'arbre et du paysage, le 9 juin prochain à l'école forestière de Javols.
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vendredi 11 mai 2012

Le festival Alimenterre s'exporte en Roumanie

Le festival Alimenterre organisée par le CFSI permet de créer du débat autour du thème de l'alimentation. Le réseau Roumanie et le réseau Romania Europea va accompagner le développement du festival en Roumanie. Pour l'édition 2012 (octobre - novembre) 3 lycées agricoles roumains seront concernés dans les régions de Prahova, Arges et Constanta. Le réseau Roumanie assistera à certaines présentations lors de la mission annuelle du réseau en Roumanie (sur l'agriculture Bio cette année).

jeudi 8 mars 2012

Retour sur le sia



Le dos est bien droit, les jarrets sont d'aplomb, la robe est rouge brique ! Voici quelques unes des expressions entendues autours des rings et des tables de dégustation du salon de l'agriculture. Cette année encore, l'équipe des chargés de mission Europe de la DGER a organisé le concours européen des jeunes professionnels (CJAJ pour les vaches et CJPV pour le vin). 70 jeunes en formation agricole de 18 pays européens se sont réunis trois jours à Paris pour découvrir l'agriculture française, la ville de Paris, participer aux concours jeunes du salon et surtout échanger avec les autres invités. La délégation roumaine était composée de 4 jeunes (Maria (Craiova), Valentina (Prahova) , Maria (Craiova) et Gabriela (neamt)) et d'une enseignante et excellente cuisinière de Valea Calugareasca Vasilica. Merci encore pour leur gentillesse, leur curiosité et leur générosité lors de la soirée interculturelle où chaque délégation propose de découvrir au travers de spécialités culinaires son pas.
Un merci très spécial à Didina Bejan du lycée de Brie Comte Robert pour sa disponibilité et l'accueil chaleureux réservé aux amis roumains.

Plus d'infos et les résultats sur le blog du concours : http://www.divshare.com/download/16981634-069

Retour sur le salon de l'agriculture

Le dos est bien droit, les jarrets sont d'aplomb, la robe est rouge brique ! Voici quelques unes des expressions entendues autours des rings et des tables de dégustation du salon de l'agriculture. Cette année encore, l'équipe des chargés de mission Europe de la DGER a organisé le concours européen des jeunes professionnels (CJAJ pour les vaches et CJPV pour le vin). 70 jeunes en formation agricole de 18 pays européens se sont réunis trois jours à Paris pour découvrir l'agriculture française, la ville de Paris, participer aux concours jeunes du salon et surtout échanger avec les autres invités. La délégation roumaine était composée de 4 jeunes (Maria (Craiova), Valentina (Prahova) , Maria (Craiova) et Gabriela (neamt)) et d'une enseignante et excellente cuisinière de Valea Calugareasca Vasilica. Merci encore pour leur gentillesse, leur curiosité et leur générosité lors de la soirée interculturelle où chaque délégation propose de découvrir au travers de spécialités culinaires son pas.
Un merci très spécial à Didina Bejan du lycée de Brie Comte Robert pour sa disponibilité et l'accueil chaleureux réservé aux amis roumains.