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dimanche 29 novembre 2009

Mission 2009 du réseau Roumanie à Bucarest et à Cluj du 15 au 20 novembre






Le réseau Roumanie de l’enseignement agricole, qui regroupe une quarantaine d’établissements de formation, participe chaque année à une mission d’environ une semaine en Roumanie. L’objectif est de rencontrer ses partenaires institutionnels réguliers (ambassade, ministères, agence socrates leonardo) mais aussi d’approfondir, en fonction des attentes des membres du réseau, certaines thématiques.

Après, une étude approfondie de l’enseignement supérieur agronomique et vétérinaire en 2008, nous avons mis l’accent, cette année, sur la filière tourisme rural.

Avec, Gabriela Sonohat-Sinoquet (responsable des relations internationales à l’ENITA de Clermont), nous avons donc rencontré différents acteurs nationaux et régionaux de ce domaine.

Certains membres du réseau, notamment des lycées techniques, souhaitaient précisément trouver des partenaires pouvant organiser l’accueil de leurs élèves en stage pour l’été 2010 dans des structures de services touristiques en milieu rural.

Ainsi, en plus d’une recherche d’informations générales sur le tourisme rurale et les filières de formation concernées en Roumanie, nous avons, au cours de cette mission, cherché et trouvé des partenaires (associations, établissements de formation) pouvant répondre à cette demande.

N'hésitez pas à me demander l'intégralité du compte rendu.

Vincent

lundi 23 novembre 2009

L’agence Socrates Leonardo de Bucarest : spécificités 2009\2010


Le réseau Roumanie a rencontré Monica Calotta de l'agence ANPCDEFP de Bucarest (l'équivalent de l'agence française 2e2f) le 16 novembre 2009. Voici les principaux enseignements.

1.L’équipe et le budget

L’équipe de l’agence est stable depuis plusieurs années maintenant et sa directrice (Monica Calotta) parle très bien français. Le budget de l’agence n’a pas connu de réduction suite à la crise économique. Son budget, venant de la commission européenne, est à peu prés stable et le restera jusqu’en 2013. Dés 2010, des négociations européennes vont être engagées pour réviser le budget consacré aux programmes européens après 2013. Le budget actuel ne permet pas de répondre aux demandes (2\3 des projets déposés dans certains programmes (Comenius par exemple) ne peuvent être financés).

2.Programme Leonardo : une forte demande des groupes scolaires agricoles

Les dossiers leonardo reçus à l’agence ne sont pas de très bonne qualité. Il y a deux fois plus de candidatures que de fonds disponibles. Les thèmes concernent les arts, l’informatique, la comptabilité et le tourisme. Une chambre des commerce vient de déposer un dossier plus « professionnel ». Ce genre de demandes est encouragé par l’agence.
L’agence de Bucarest reçoit beaucoup de demandes de groupes scolaires agricoles pour monter des projets leonardo. L’agence, par l’intermédiaire de la responsable des programmes leonardo, contactera à l’avenir le réseau Roumanie pour les aider dans leur recherche de partenaires français.
De nombreux intermédiaires privés sollicitent les établissements de formation pour écrire les dossiers leonardo et assurer le placement et le suivi des élèves en stage à l’étranger. Ces organismes , notamment en Allemagne, n’assurent pas le suivi intégral avec la validation europass. Le développement de ces pratiques inquiète l’agence. Le coût, pour les lycées et l’agence, serait moindre si les projets leonardo avaient pour base des partenariats bilatéraux entre établissements de formation.

3.Programme Comenius : Une évaluation européenne

L’évaluation des projet ERASMUS est standardisée au niveau européen. Un projet multilatéral dont le coordinateur est en France aura son projet évalué en France. La note sera la même pour tous les partenaires européens. Imaginons que ce dossier obtienne la note de 82\100. En fonction du budget et des demandes de chaque agence, le projet pourra être ou non financé dans chacun des pays. A 82\100, un projet comenius a pu être financé en France, en Finlande mais pas en Roumanie où le seuil a été fixé à 85 en 2009. Une péréquation entre agence s’opère, ce qui a permis à l’agence de récupérer 1 Md'euros , ce qui correspond à 25 % des fonds mis en commun.
Sur l’ensemble des projets de partenariats comenius, 243 projets ont été financés (80% multilatéraux et 20 % bilatéraux).
Pour le sous programme « assistants comenius », la demande est faible. La principale explication est l’absence de reconnaissance dans le cursus des étudiants de cette expérience à l’étranger. Les étudiants doivent repasser leurs diplômes à leur retour.

4.Programme ERASMUS : Une forte demande, mais beaucoup de difficultés, pour les placements en entreprises

Le programme Erasmus, séjour d’étude, fonctionne bien, même si la bourse de 200-300 euros ne permet pas aux étudiants modestes d’effectuer des séjours à l’étranger. Ces semestres d’étude à l’étranger ne sont validés, en intégralité, que dans 50% des cas. Pour les autres étudiants, faute d’adaptation de l’université d’origine, les étudiants doivent repasser partiellement ou intégralement les examens roumains pour valider le semestre. 50 % des séjours d’étude se font dans des universités françaises.
Pour le programme de placement en entreprise, il y a une demande importante des universités et étudiants. Le problème principal est qu’il est très difficile de trouver des lieux de stage à l’étranger. Autre souci, l’absence de reconnaissance des périodes de stage à l’étranger dans le cursus. La part des stages en entreprise dans le cursus classique de 1er cycle ne représente que 3 semaines, alors qu’ERASMUS impose un minimum de 3 mois. La solutions pratiquée par les étudiants, est d’effectuer ces stages durant les vacances d’été pour ne pas être pénalisé.

5.Programme Grundtvig : 3 fois plus de demandes que de financements

Beaucoup de demandes de qualité ne peuvent obtenir de financement. Il y a trois fois plus de demandes que de financements disponibles.

Vincent

Les nouvelles conventions de stage sont en ligne en français et en roumain


Le travail de Jean-Paul Bally et de la DGER sur la mise en place d'un générateur de conventions de stage prend forme. Ces conventions, traduites en français et en roumain (tous les pays européens seront concernés à terme), respecte les législations des pays d'accueil et d'envoi. Le réseau Roumanie les a faites validées en octobre à Bucarest auprès des services du ministère de la formation.

Vous complétez les informations sur le stage (ou la période d'apprentissage) en ligne et vous imprimez vos conventions.

l'adresse du site mobility EU : http://www.european-mobility.eu/

Et voilà un frein de moins pour développer la mobilité en Europe. Merci qui ? Merci jean-Paul!

Vincent

Délégation roumaine au lycée agricole au lycée de Blanquefort


Actuellement, le lycée agricole de Blanquefort reçoit une délégation roumaine venue du collège national d'agriculture et d'économie de Tecuci. Alain Sixtre, directeur du lycée agricole, a visité, dans le cadre d'une mission d'expertise, cet établissement en avril dernier. La délégation composée de la directrice Maria Dascalu, d'un professeur de français, Monica Chiscoci et deux élèves âgés de 18 ans - Andréa Pricop et Manuela Oita - va rester en stage de commercialisation des produits viticoles à Château Dillon jusqu'au 11 décembre. Le tout pour s'intéresser aux activités de production et de vente via des échanges d'expérience, ainsi qu'aux différentes traditions.

Une présentation des méthodes pédagogiques, des formations et de l'organisation de l'enseignement agricole a eu lieu. La délégation roumaine a également été reçue en mairie de Blanquefort.
Auteur : Marie-Françoise Jay (sud ouest)

Le lycée horticole de Plagny reçoit des jeunes roumains de Deva




Grâce au site Partbase, qui permet de déposer des recherches de partenaires pour des projets européens, une enseignante roumaine de la ville de Deva (Région de Hunedora) a pris contact avec nous.

Corina Dancan, enseignante de français et d’espagnol, cherchait, dans un premier temps, à établir un échange avec un établissement français pour, plus tard, envisager un projet Comenius commun.

Nous les avons donc reçu fin octobre.

Logés en famille, les 10 et filles et le garçon, ont visité plusieurs curiosités de notre région.

Arrivés le dimanche 22 octobre en fin d’après-midi, l’établissement leur a offert un pot d’accueil avec les familles qui les hébergeaient.

Le lundi, ils ont visité l’établissement ainsi que l’exploitation horticole avec le Proviseur, M. Baillard et la CPE, Mme Gallinaro. L’après-midi fut consacré à la visite de Nevers avec Mme Lelarge, enseignante de langues et chargée de la coopération internationale au sein de l’établissement.

Le mardi, les élèves ont été initiés à la pratique de l’art floral avec un enseignant d’horticulture, M. Lahaye. Ils ont réalisé, fièrement, une petite composition.

En fin de matinée, ils ont été reçu très chaleureusement à la mairie de Sermoise sur Loire (commune sur laquelle se trouve le LPA) par une madame le Maire enthousiaste avec présence d’un journaliste du Journal du Centre qui a immortalisé l’événement.

L’après-midi était prévue une balade en toue (bateau traditionnel) sur la Loire, mais le niveau trop bas de celle-ci a rendu la chose impossible. Ils ont donc été emmenés par Melle David, professeur de biologie, dans une balade jusqu’au bec d’Allier, un paysage magnifique où l’Allier rencontre la Loire.

Le mercredi se passa à Bourges avec Mme Lelarge et M. Barthélemy, professeur documentaliste. Après une visite de la cathédrale et une montée tout en haut de la tour St Étienne (environ 396 marches…), les élèves ont pu découvrir le Palais Jacques Cœur, avant un quartier libre très apprécié dans la vieille ville.

Le jeudi matin, ils ont souhaité être emmenés dans la zone commerciale de Nevers où ils ont fait le bonheur des grandes enseignes discount.

L’après-midi, ils ont été pris en charge par Pascal Poilvé, cuisinier, qui leur a fait réaliser des recettes de cuisine françaises .Le soir, un apéritif dinatoire était organisé avec les familles d’accueil et l’Association Nevers-Curtea de Argès. A cette occasion, nous avons dégusté les préparations très réussies des élèves très fiers.

Le vendredi, direction le lycée viticole de Cosne, autre centre de l’EPLEFPA de Nevers-Cosne-Plagny, avec Mme Lelarge et M. Durand, agent d’entretien. Ils y ont été accueillis par M. Goulier, le responsable d’antenne, qui les a ensuite menés dans Sancerre. Au retour, une dégustation du vin produit par le lycée et de crottin de chavignol nous a été offerte par M. Bujeon, chef d’exploitation.

L’après-midi, après la visite d’une exploitation viticole de Pouilly, les élèves ont été emmenés à la Charité-sur-Loire, escale sur le chemin de St Jacques de Compostelle, pour y découvrir son abbatiale et ses remparts.

Le samedi, le LPA avait ses Portes Ouvertes d’automne. Les élèves roumains avaient préparé des panneaux présentant leur ville de Deva et certains avaient revêtus des habits traditionnels. C’est lors de l’apéritif d’honneur en fin de matinée que les nombreux visiteurs ont pu les découvrir.



Le dimanche, M. Baillard et Mme Lelarge ont véhiculé leurs invités jusqu’à Château-Chinon pour une visite du Musée du Septennat. Les élèves ont d’ailleurs été très impressionnés de la quantité et de la beauté des objets rassemblés là.

L’après-midi, direction le Mont Beuvray, haut-lieu de la culture gauloise pour une visite du musée de Bibracte et du chantier de fouilles archéologiques.



Lundi matin, M ; Barthélemy et M. Joly (ACMO) ont raccompagné le groupe à Paris d’où il devait repartir pour la Roumanie le lendemain.


A leur retour, leur enseignante nous a confirmé qu’elle gardait un très bon souvenir du séjour et que ses élèves étaient enchantés. Nous envisageons de déposer un dossier Comenius en février prochain si nous arrivons à trouver un autre partenaire.

Madeleine Lelarge