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vendredi 15 janvier 2010

La multi ani 2010 - Bonne année




Trés bonne année à tous et à toutes


Le réseau Roumanie vous adresse ses trés sincères voeux pour cette nouvelle année et en ce qui nous concerne que les projets francoroumains soient nombreux et l'occasion d'échanges fructueux, amicaux et inoubliables.

L'année commence bien.

Nous accueillerons en mars prochain 2 étudiants roumains au prochain salon de l'agriculture pour les concours des jeunes professionnels européens.

Pour le concours de dégustation de vin, ce sera Simona-Andries Mirela, Étudiante à la Faculté d'Horticulture de Iasi

Pour le jugement des animaux, ce sera Covaci-Marian Ioana-Maria du Groupe Scolaire Agricole Beclean Bistrita-Nasaud.

ioana sera accompagnée par son professeur Petru Muresan

D'autres projets sont en cours : stages (bac pro de Bretagne et de Castelnaudary dans la région de Mures et Sibiu), voyage d'étude d'étudiants de Rennes à Cluj en septembre 2010, accueil de l'université de Timisoara à Toulouse et Albi, Projet leonardo avec les mfr d'Aquitaine et le lycée agri de Bucarest, Projet slow food avec le cfppa du Lot et Garonne avec en juin sur la Pomme.....

...mais aussi des opérations menées conjointement avec l'ambassade de France :

Formation d'enseignants roumains de Cluj pour leur future filière agricole francophone (printemps 2010) et Accueil d'agriculteurs de la région de Cluj par des établissements de formation agricole français sur le thème de la transformation à la ferme et de la vente directe (printemps 2010)

Le réseau Roumanie a enrichi sa malette de préparation au départ avec de nouveaux ouvrages, cartes et DVD

Ne manquez pas enfin, en ce début d'année au cinéma, "les contes de l'âge d'or "de cristian Mungiu. Un vrai régal avec beaucoup d'humour sur la vie à l'époque.

pe curind

Vincent

lundi 4 janvier 2010

Les BTS ACSE 2ème année du LEGTA de RETHEL en Roumanie


Huit étudiants de BTSA ACSE de 2ème année, ainsi que deux professeurs, M. Cerrajero professeur d’ESC et M. El Moussaid professeur d’histoire géographie, ont effectué un voyage d’études en Roumanie du 22 Septembre au 1er Octobre 2009.La destination des étudiants était la ville d’IASI qui compte 400~000 habitants dont 100~000 étudiants. Ils ont résidé pendant 10 jours dans un des internats de l’université agronomique de cette ville.

Arrivés à l’aéroport, ils ont été accueillis par le Professeur Dr. CHIRAN Aurel, sa fille MURARIU Cornelia ainsi que PETREA Elena, qui ont été toutes deux les traductrices durant le séjour.

2500 km ont été effectués pour des visites d'ordre culturel, historique et économique :

- des monastères orthodoxes

- différentes exploitations allant de 50ha à 1500ha, sachant que la plus grosse de l’Europe se situe en Roumanie et compte 65~000ha. En general, les exploitations ont un atelier productions animales

- une usine de transformation du lait

- des centres de recherches de l’agronomie et du vivant

- la chambre d’agriculture

- des stations thermales

Ce fut un voyage intensif, qui a permis une vaste ouverture d’esprit pour les étudiants.

Quelques impressions ont été retenues~: le contraste entre l’agriculture de subsistance, où le travail se fait avec des chevaux, et l’agriculture intensive avec du matériel dernière génération, ainsi que l'accueil roumain qui est très chaleureux.

jeudi 3 décembre 2009

FORMATION CAPRINE POUR DES ETUDIANTS ROUMAINS


FORMATION CAPRINE POUR DES ETUDIANTS ROUMAINS


Dans le cadre d’un projet Léonardo Mobilité, le lycée roumain « Ion Ionescu de la Brad » de Horia (département de Neamt) a développé un partenariat avec le CFPPA de Melle pour assurer à ses étudiants une formation à l’élevage des chèvres et la transformation fromagère.
Le CFPPA de Melle a ainsi accueilli en 2009 cinquante six étudiants répartis en 4 sessions de 3 semaines chacune, dont 2 semaines à Melle (conduite d’élevage) et une semaine à l’ENILIA de Surgères (fabrication fromagère)
Contrairement à ce qui était annoncé au départ, les étudiants ne parlaient pas le français et ne le comprenaient pas suffisamment pour se passer d’un interprète. La traduction a ainsi été assurée pour l’ensemble des quatre groupes par le professeur roumain à l’origine du projet. Afin d’alléger au maximum cette contraint, les formateurs ont décidé de baser leur pédagogie sur l’observation, la mise en situation pratique ainsi que sur des visites. C’est ainsi que les étudiants ont pu découvrir les différents systèmes caprins existant en Poitou-Charentes, lier les résultats économiques aux performances techniques, réaliser différents types de fabrication fromagère, s’initier à un certain nombre de gestes professionnels comme traire, pratiquer des injections, écorner, tailler les onglons, peser un animal, poser des éponges etc.
Des travaux ont également été organisés sur les autres ateliers de l’exploitation (bovins, ovins et porcins).
Sur le plan culturel, les étudiants roumains étaient invités à participer aux activités organisées pour les élèves du lycée (roller, foot, soirée).
Nous avons pu constater une progression positive dans la succession des quatre groupes, sans doute grâce au professeur coordonnateur qui a encadré les quatre sessions et qui, à la fin, connaissait parfaitement la région et nos habitudes.
Suite au succès de ce partenariat, le lycée Ion Ionescu de la Brad a décidé de déposer à nouveau un projet en 2010 et à d’ores et déjà sollicité le CFPPA de Melle pour rédiger une lettre d’intention. Rendez-vous donc en 2011 pour un prochain compte rendu.

dimanche 29 novembre 2009

Mission 2009 du réseau Roumanie à Bucarest et à Cluj du 15 au 20 novembre






Le réseau Roumanie de l’enseignement agricole, qui regroupe une quarantaine d’établissements de formation, participe chaque année à une mission d’environ une semaine en Roumanie. L’objectif est de rencontrer ses partenaires institutionnels réguliers (ambassade, ministères, agence socrates leonardo) mais aussi d’approfondir, en fonction des attentes des membres du réseau, certaines thématiques.

Après, une étude approfondie de l’enseignement supérieur agronomique et vétérinaire en 2008, nous avons mis l’accent, cette année, sur la filière tourisme rural.

Avec, Gabriela Sonohat-Sinoquet (responsable des relations internationales à l’ENITA de Clermont), nous avons donc rencontré différents acteurs nationaux et régionaux de ce domaine.

Certains membres du réseau, notamment des lycées techniques, souhaitaient précisément trouver des partenaires pouvant organiser l’accueil de leurs élèves en stage pour l’été 2010 dans des structures de services touristiques en milieu rural.

Ainsi, en plus d’une recherche d’informations générales sur le tourisme rurale et les filières de formation concernées en Roumanie, nous avons, au cours de cette mission, cherché et trouvé des partenaires (associations, établissements de formation) pouvant répondre à cette demande.

N'hésitez pas à me demander l'intégralité du compte rendu.

Vincent

lundi 23 novembre 2009

L’agence Socrates Leonardo de Bucarest : spécificités 2009\2010


Le réseau Roumanie a rencontré Monica Calotta de l'agence ANPCDEFP de Bucarest (l'équivalent de l'agence française 2e2f) le 16 novembre 2009. Voici les principaux enseignements.

1.L’équipe et le budget

L’équipe de l’agence est stable depuis plusieurs années maintenant et sa directrice (Monica Calotta) parle très bien français. Le budget de l’agence n’a pas connu de réduction suite à la crise économique. Son budget, venant de la commission européenne, est à peu prés stable et le restera jusqu’en 2013. Dés 2010, des négociations européennes vont être engagées pour réviser le budget consacré aux programmes européens après 2013. Le budget actuel ne permet pas de répondre aux demandes (2\3 des projets déposés dans certains programmes (Comenius par exemple) ne peuvent être financés).

2.Programme Leonardo : une forte demande des groupes scolaires agricoles

Les dossiers leonardo reçus à l’agence ne sont pas de très bonne qualité. Il y a deux fois plus de candidatures que de fonds disponibles. Les thèmes concernent les arts, l’informatique, la comptabilité et le tourisme. Une chambre des commerce vient de déposer un dossier plus « professionnel ». Ce genre de demandes est encouragé par l’agence.
L’agence de Bucarest reçoit beaucoup de demandes de groupes scolaires agricoles pour monter des projets leonardo. L’agence, par l’intermédiaire de la responsable des programmes leonardo, contactera à l’avenir le réseau Roumanie pour les aider dans leur recherche de partenaires français.
De nombreux intermédiaires privés sollicitent les établissements de formation pour écrire les dossiers leonardo et assurer le placement et le suivi des élèves en stage à l’étranger. Ces organismes , notamment en Allemagne, n’assurent pas le suivi intégral avec la validation europass. Le développement de ces pratiques inquiète l’agence. Le coût, pour les lycées et l’agence, serait moindre si les projets leonardo avaient pour base des partenariats bilatéraux entre établissements de formation.

3.Programme Comenius : Une évaluation européenne

L’évaluation des projet ERASMUS est standardisée au niveau européen. Un projet multilatéral dont le coordinateur est en France aura son projet évalué en France. La note sera la même pour tous les partenaires européens. Imaginons que ce dossier obtienne la note de 82\100. En fonction du budget et des demandes de chaque agence, le projet pourra être ou non financé dans chacun des pays. A 82\100, un projet comenius a pu être financé en France, en Finlande mais pas en Roumanie où le seuil a été fixé à 85 en 2009. Une péréquation entre agence s’opère, ce qui a permis à l’agence de récupérer 1 Md'euros , ce qui correspond à 25 % des fonds mis en commun.
Sur l’ensemble des projets de partenariats comenius, 243 projets ont été financés (80% multilatéraux et 20 % bilatéraux).
Pour le sous programme « assistants comenius », la demande est faible. La principale explication est l’absence de reconnaissance dans le cursus des étudiants de cette expérience à l’étranger. Les étudiants doivent repasser leurs diplômes à leur retour.

4.Programme ERASMUS : Une forte demande, mais beaucoup de difficultés, pour les placements en entreprises

Le programme Erasmus, séjour d’étude, fonctionne bien, même si la bourse de 200-300 euros ne permet pas aux étudiants modestes d’effectuer des séjours à l’étranger. Ces semestres d’étude à l’étranger ne sont validés, en intégralité, que dans 50% des cas. Pour les autres étudiants, faute d’adaptation de l’université d’origine, les étudiants doivent repasser partiellement ou intégralement les examens roumains pour valider le semestre. 50 % des séjours d’étude se font dans des universités françaises.
Pour le programme de placement en entreprise, il y a une demande importante des universités et étudiants. Le problème principal est qu’il est très difficile de trouver des lieux de stage à l’étranger. Autre souci, l’absence de reconnaissance des périodes de stage à l’étranger dans le cursus. La part des stages en entreprise dans le cursus classique de 1er cycle ne représente que 3 semaines, alors qu’ERASMUS impose un minimum de 3 mois. La solutions pratiquée par les étudiants, est d’effectuer ces stages durant les vacances d’été pour ne pas être pénalisé.

5.Programme Grundtvig : 3 fois plus de demandes que de financements

Beaucoup de demandes de qualité ne peuvent obtenir de financement. Il y a trois fois plus de demandes que de financements disponibles.

Vincent